Un projet d’accord au sommet a été publié mercredi par la présidence de la COP26. Il reconnaît le rôle des combustibles fossiles dans la crise climatique, une première pour la Conférence annuelle des Parties sur le climat.
Un projet d’accord au sommet a été publié mercredi par la présidence de la COP26. Il reconnaît le rôle des combustibles fossiles dans la crise climatique, une première pour la Conférence annuelle des Parties sur le climat.
Le Sommet donne naissance à trois conventions : la Convention-cadre des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD), la Convention-cadre des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ou en anglais : United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), qui appelle les pays à agir en fonction de leur responsabilités et capacités pour stabiliser la concentration de GES dans l’atmosphère, est adoptée lors du Sommet de Rio en 1992 par 154 États, mais il faudra attendre 2004 pour qu’elle soit ratifiée par 189 pays.
Les effets du changement climatique sont généralement plus significatifs au sein des économies vulnérables en développement, dont beaucoup font partie des plus touchées par la pandémie de COVID-19. De plus, le changement climatique et la pandémie partagent des similitudes frappantes : comme avec la pandémie, la crise liée au changement climatique est un problème systémique qui nécessite des interventions coordonnées aux niveaux mondial, national et local.
Haiti Climat et ses partenaires notamment Le Nouvelliste et Magik 9, comme ils le font depuis 2015, décortiqueront les débats parfois techniques sur le climat pour les rendre accessibles à chacun. Nous voulons aussi mettre les projecteurs sur la participation haïtienne à la COP26 qui réunit les leaders mondiaux qui décident de l’avenir de la planète.
Nous sommes sur la bonne voie pour une augmentation de la température mondiale de 2,7°C, alors que nous devrions nous diriger vers l’objectif de 1,5°C. Clairement, nous sommes dans une urgence climatique.
Le monde dépense annuellement la somme colossale de 423 milliards de dollars pour subventionner la consommation de combustibles fossiles – pétrole, électricité produite par la combustion d’autres combustibles fossiles, gaz et charbon. Le montant consacré directement à ces subventions pourrait permettre de financer l’acquisition de suffisamment de doses pour vacciner l’ensemble de la population mondiale contre la COVID-19, ou couvrir trois fois le montant annuel nécessaire pour éradiquer l’extrême pauvreté dans le monde. En y ajoutant les soutiens indirects, compte tenu des coûts environnementaux, le chiffre s’élève à près de 6 000 milliards de dollars, selon des données publiées récemment par le Fonds monétaire international (FMI).
Les ministres du climat et de l’énergie d’un groupe restreint de pays se sont réunis à Milan du 30 septembre au 2 octobre 2021, pour mieux comprendre comment résoudre certains des problèmes cruciaux qui subsistent, lors des discussions préalables à la COP 26.
La Chine, déjà premier producteur mondial de charbon, est en passe d’augmenter de près de 6 % sa production, et a même atteint récemment un record de production quotidienne, ont annoncé mardi les autorités chinoises.
Dans le cas d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C, les vagues de chaleur seront plus nombreuses, les saisons chaudes plus longues et les saisons froides plus courtes. Avec une hausse de 2 °C, les chaleurs extrêmes atteindraient plus souvent des seuils de tolérance critiques pour l’agriculture et la santé publique.
L’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes ont recensé 1.977 catastrophes, 74.839 morts et des pertes économiques s’élevant à 1.700 milliards de dollars.