Rien que pour l’année 2020, Konbit Plastik a pour sa part collecté plus d’un million neuf cent mille (1,900.000) livres de plastiques. Les opérations de collecte sont réalisées majoritairement dans la capitale haïtienne.
Rien que pour l’année 2020, Konbit Plastik a pour sa part collecté plus d’un million neuf cent mille (1,900.000) livres de plastiques. Les opérations de collecte sont réalisées majoritairement dans la capitale haïtienne.
Notre mission est de financer de façon soutenable toute activité de conservation de biodiversité et de développement durable associée en Haïti et au bénéfice de la communauté. Le FHB ouvre deux fenêtres de financement : l’une pour la biodiversité et l’autre pour l’adaptation ou la résilience au changement climatique.
Conséquence directe de ces menaces croissantes, plus de trois-quarts des récifs coralliens du pays sont classés comme dégradés ou menacés avec entre 50 à 80 % du recouvrement en corail vivant disparu au cours des 30 dernières années. Les zones côtières connaissent donc une perte importante et rapide de leur barrière végétale protectrice.
« Il nous faut avoir une force publique qui agit sur le terrain pour contrôler le bâti. Pour y arriver, la constance dans la gouvernance est recommandée ». La bidonvilisation n’est pas en soi une fatalité. « La fatalité, c’est de ne pas la gérer adéquatement ». L’aspiration à un cadre de vie de qualité doit nous conduire à la recherche d’une meilleure prise en compte de l’environnement, si l’Etat veut redessiner une nouvelle architecture de l’environnement et la réforme du cadastre en Haïti.
Nos villes prennent une mauvaise expansion qui entrave le bien-être collectif des citadins. Les conditions sanitaires et sociales qui pouvaient garantir un cadre de vie sain et agréable dans les villes ne sont pas respectées, en plus des dangers liés à l’environnement.La pratique du caractère informel et anarchique des constructions dans la zone métropolitaine reste un grand défi pour l’Etat, et pour relever ce défi, il nous faut un État responsable et présent.
Il y a 11 ans, Haïti a vécu l’une des pires catastrophes des temps modernes tant le bilan matériel et humain était lourd. Face aux dégâts, nous avions pleuré, chanté et surtout nous nous sommes engagés à penser nos plaies, à construire mieux, à mieux se préparer pour faire face à de nouvelles catastrophes. 11 ans après, un fait reste cependant certain, la promesse de construire mieux n’a pas été tenue.
Notre invitée Dorine Jean-Paul: spécialiste de programme au PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement – Haïti), autour du theme« 11 ans après le séisme du 12 janvier 2010 sommes-nous mieux préparés dans la gestion des risques et désastres ; où en sommes-nous en matière de résilience environnementale et climatique »?