Ces pays qui ressemblent à Haïti comprennent le sens de son engagement dans la lutte contre les changements climatiques et reconnaissent sa capacité à comprendre la dynamique et les enjeux de cette lutte », a renchéri Ministre Cadet.
Responsable de 14 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le secteur des transports est considéré comme un acteur clé dans l’effort de neutralisation des rejets de CO2 dans l’atmosphère et de lutte contre le réchauffement climatique. Mais la décarbonation de la flotte de véhicules, malgré les efforts récents pour accélérer la transition vers la mobilité électrique à grande échelle, progresse encore lentement dans le monde.
Les pays riches n’ont pas atteint l’objectif collectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an en financement climatique pour les pays les plus pauvres d’ici 2020. Les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes sont ressenties par les pays les plus vulnérables, même s’ils ont le moins contribué au changement climatique
Les deux plus grands émetteurs du monde, la Chine et les États-Unis, ont annoncé ce mercredi 10 novembre 2021 un accord pour renforcer leur coopération sur l’action climatique et accélérer les réductions d’émissions au cours de cette décennie.
« La coopération internationale a toujours été difficile ; c’est rendu plus difficile par la désinformation et la propagande qui sortent des médias sociaux de nos jours… Amener les gens à travailler ensemble à l’échelle mondiale prend du temps, et c’est du temps que nous n’avons pas »
« Nous ne saurons jamais quand la marée montera et avalera nos maisons. Nos cultures, nos langues et nos traditions seront emportées par l’océan. Quand vous dites d’ici 2030 à 2050, comment pouvez-vous avoir des échéances dans 9 à 29 ans alors que mon peuple a prouvé que nous devons agir maintenant et ne plus perdre de temps », a déclaré une militante de Papouasie-Nouvelle-Guinée, une nation insulaire située dans le sud-ouest du Pacifique
Le Sommet donne naissance à trois conventions : la Convention-cadre des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD), la Convention-cadre des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ou en anglais : United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), qui appelle les pays à agir en fonction de leur responsabilités et capacités pour stabiliser la concentration de GES dans l’atmosphère, est adoptée lors du Sommet de Rio en 1992 par 154 États, mais il faudra attendre 2004 pour qu’elle soit ratifiée par 189 pays.
La petite histoire raconte que pendant une expédition en Antarctique dans les années 1960, le chercheur français Claude Laurius, en observant des bulles qui se libèrent d’un glaçon qu’il a plongé dans son whisky, réalise que ces bulles d’air contiennent des informations sur le moment où elles ont été piégées par la glace…
Par ailleurs, les scientifiques observent une accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et en 1979, un rapport de Jules Charney signale qu’un doublement de la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2) entraînerait une hausse des températures comprise entre 1,5 et 4,5 °C
Les effets du changement climatique sont généralement plus significatifs au sein des économies vulnérables en développement, dont beaucoup font partie des plus touchées par la pandémie de COVID-19. De plus, le changement climatique et la pandémie partagent des similitudes frappantes : comme avec la pandémie, la crise liée au changement climatique est un problème systémique qui nécessite des interventions coordonnées aux niveaux mondial, national et local.