Un total de 33 pays, un groupe de villes et de constructeurs automobiles se sont engagés mercredi 10 novembre, lors de la journée des transports à la COP26, à éliminer progressivement les véhicules alimentés aux combustibles fossiles d’ici 2035 sur les principaux marchés et en 2040 dans les pays en développement.
Comme pour les précédents engagements de la COP26, certains des principaux marchés automobiles du monde sont absents de la déclaration, notamment les États-Unis, la Chine et le Japon.
Responsable de 14 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le secteur des transports est considéré comme un acteur clé dans l’effort de neutralisation des rejets de CO2 dans l’atmosphère et de lutte contre le réchauffement climatique. Mais la décarbonation de la flotte de véhicules, malgré les efforts récents pour accélérer la transition vers la mobilité électrique à grande échelle, progresse encore lentement dans le monde.
Conscients de l’importance de rechercher des méthodes plus durables dans le secteur des transports pour réduire les émissions de gaz polluants, les pays ont innové dans le développement de modèles économiques permettant de surmonter les coûts initiaux élevés de l’électrification et de réduire les risques financiers associés. L’Europe a récemment proposé un objectif d’ici 2035 pour mettre fin aux ventes de voitures à combustion. La proposition est de remplacer le modèle actuel alimenté par des combustibles fossiles par des modèles électriques. Mais encore faut-il intégrer des solutions qui permettent la production en série de flottes électriques.