Publication du deuxième numéro de « URGENCE MAGAZINE »
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Nous appelons de toute notre force, les acteurs et les protagonistes de la crise à penser un pays où la gestion des risques est une priorité.
« Haïti a déjà perdu toutes ses forêts primaires, et les forêts restantes continuent de se réduire. Selon l’évaluation 2020 des ressources forestières mondiales de la FAO.
La saison cyclonique, qui a officiellement commencé le 1er Juin 2021, risque d’être plus redoutable que celle des années précédentes.
La disparition des mangroves aura donc de graves conséquences sur la chaîne alimentaire.
271 espèces végétales réparties en 68 familles ont été inventoriées en 2009. Depuis, 20 nouvelles familles ont été plantées. Le parc compte 33 espèces d’oiseaux, dont 7 sont natives à l’île d’Haïti. Il abrite 15 espèces de reptiles, dont 12 sont endémiques
Le parc Macaya contient la plus grande concentration d’amphibiens endémiques dans le monde et donne naissance à sept des plus grandes rivières du département du Sud et la de la Grand-Anse.
Le Parc National La Visite, déclaré aire protégée en 1983, a perdu en trente ans près de trois-quarts de ses espaces boisés, passant d’environ 8700 hectares à 1 800 hectares avec les clairières de coupe effectuées au sein de la forêt, au moment où l’on parle, en 2021.
Cette pétition est tout simplement une piqûre de rappel pour nos dirigeants qui pensent que la protection de l’environnement peut se faire seulement dans le discours. En dépit de la création du ministère de l’Environnement, il y a plus de 20 ans, la dégradation de notre environnement s’accélère. La pétition du citoyen Exequiel Semé en témoigne. C’est un appel à l’action en vue de sauver ce qui peut l’être.
De 8000 hectares, il y a une décennie, sa superficie boisée ne dépasse pas 800 hectares aujourd’hui…Déclarée zone protégée en 1983, le Parc national la Visite est aujourd’hui livré à la merci des centaines de gens qui prennent l’espace d’assaut.