Un projet d’accord au sommet a été publié mercredi par la présidence de la COP26. Il reconnaît le rôle des combustibles fossiles dans la crise climatique, une première pour la Conférence annuelle des Parties sur le climat.
Un projet d’accord au sommet a été publié mercredi par la présidence de la COP26. Il reconnaît le rôle des combustibles fossiles dans la crise climatique, une première pour la Conférence annuelle des Parties sur le climat.
Le méthane, CH4, est formé d’un atome de carbone et de quatre d’hydrogène. « Constituant principal du gaz naturel, le méthane est présent dans tous les combustibles hydrocarbonés. Quand on met un kilo de méthane dans l’atmosphère, il piège, sur 100 ans, presque 30 fois plus de rayonnements que le CO2 », résume Philippe Bousquet. Résultat, « il est le deuxième gaz à avoir contribué au réchauffement climatique observé jusqu’ici.
Très peu de gens sont au courant que l’Accord de Paris ne renferme pas l’expression « combustibles fossiles ». En effet, il n’y a aucune mention du charbon, du pétrole et du gaz dans l’emblématique accord de 25 pages. Plus de 500 représentants de l’industrie des combustibles fossiles sont dans les couloirs des négociations à Glasgow, dont beaucoup ont été invités à se joindre aux délégations officielles du Canada, de la Russie et du Brésil.
Le chef de l’ONU, António Guterres, a rencontré des ministres pour insuffler une certaine urgence aux pourparlers. « Nous ne pouvons pas nous contenter du plus petit dénominateur commun de l’action climatique », a-t-il tweeté . « J’appelle tous les pays à accroître leur ambition en matière d’atténuation, d’adaptation et de financement. »
Nous devons agir ici et maintenant. Plus tard sera trop tard. Le réchauffement climatique est un enjeu crucial susceptible de basculer la géopolitique mondiale, et subséquemment d’amplifier les troubles sociaux et économiques. Au nom de la solidarité et de la justice climatique et afin d’éviter des déséquilibres encore plus prononcés dans les pays en développement comme Haïti, il importe de changer résolument de paradigme dans le multilatéralisme climatique.
Ces pays qui ressemblent à Haïti comprennent le sens de son engagement dans la lutte contre les changements climatiques et reconnaissent sa capacité à comprendre la dynamique et les enjeux de cette lutte », a renchéri Ministre Cadet.
Responsable de 14 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, le secteur des transports est considéré comme un acteur clé dans l’effort de neutralisation des rejets de CO2 dans l’atmosphère et de lutte contre le réchauffement climatique. Mais la décarbonation de la flotte de véhicules, malgré les efforts récents pour accélérer la transition vers la mobilité électrique à grande échelle, progresse encore lentement dans le monde.
Les pays riches n’ont pas atteint l’objectif collectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an en financement climatique pour les pays les plus pauvres d’ici 2020. Les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes sont ressenties par les pays les plus vulnérables, même s’ils ont le moins contribué au changement climatique
Les deux plus grands émetteurs du monde, la Chine et les États-Unis, ont annoncé ce mercredi 10 novembre 2021 un accord pour renforcer leur coopération sur l’action climatique et accélérer les réductions d’émissions au cours de cette décennie.