Ce portrait est réalisé dans le cadre du cours sur la résilience côtière organisé conjointement par Haïti Climat et Studio Canek à l’attention des journalistes haïtiens.
James Stanley Pierre, originaire de Port-au-Prince, étudiant en communication sociale à la Faculté des Sciences humaines, de l’Université d’Etat d’Haïti, est passionné de l’écriture. Avant ses études en communication, il a étudié la philosophie à l’Ecole normale supérieure. Cependant, il se sent plus attaché à la communication, c’est pourquoi il compte faire une maîtrise en journalisme pour rester plus près de la communication.
Il était temps pour James lorsque Phares Jérôme, son professeur de Journalisme à la Faculté des Sciences humaines, également son modèle dans le journalisme, lui a offert l’opportunité de suivre gratuitement en ligne le cours « Pwoteksyon bò lanmè » organisé par Haïti Climat et Studio Canek. Le jeune homme de 26 ans a saisi cette opportunité malgré les différents obstacles qu’il a dû faire face tels que le problème d’électricité et de l’Internet.
Comme tous les jeunes étudiants vivant à Port-au-Prince, James dit vivre avec amertume la crise multidimensionnelle que vit le pays actuellement. La situation sécuritaire en particulier qui dégénère de jour en jour a des conséquences fâcheuses sur ses activités intellectuelles, notamment une réduction de sa capacité à se concentrer. Il est aussi obligé de réduire ses déplacements. Ce qui l’empêche de participer à certaines activités socio-culturelles et d’aller régulièrement à la bibliothèque. Il faut aussi mentionner les conséquences économiques de la crise qui sont désastreuses pour lui.
En dépit de tout, James Stanley Pierre a fait de son mieux pour suivre le cours. « L’environnement est l’un de mes centres d’intérêt », explique-t-il quand on lui a demandé pourquoi il a suivi le cours. Bien avant le cours, il prévoyait de faire une maîtrise en journalisme. Le cours lui donne l’envie de faire des études avancées dans le journalisme environnemental. « Grâce à la formation, je sais maintenant ce qu’est le journalisme environnemental », précise-t-il.
« La nécessité de protéger les espèces aquatiques, découvrir quelques instances nationales et internationales œuvrant dans le domaine de l’environnement, connaître les différents risques quand on néglige l’environnement, et comment nous comporter face aux catastrophes naturelles », sont quelques-unes des notions apprises par James Stanley Pierre en suivant ledit cours.
Pour James, cette formation lui sera utile dans sa carrière. Il promet de transmettre à d’autres personnes ce qu’il a appris et aussi de continuer à se former dans le domaine. Il avoue que la formation « Pwoteksyon bò lanmè » a été une réussite. Il conseille à Haïti Climat et Studio Canek de poursuivre l’expérience.
James Stanley Pierre a un regard attentionné vis-à-vis des problèmes environnementaux, c’est pourquoi il s’intéresse autant au journalisme environnemental. Il espère pouvoir porter sa contribution en tant que citoyen à l’amélioration de notre environnement. Il estime que le journalisme environnemental en Haïti est encore vierge et il faut des journalistes qui s’y intéressent pour le développer. Il veut être l’un d’eux.
Josué Jean Baptiste