La sécheresse que connaissent ces derniers mois certaines zones du pays impacte la réserve d’eau, la production de nourritures, etc. Pour lutter contre, le gouvernement devrait adopter une politique de gestion du risque de sécheresse tout en s’intéressant au mode de gestion des bassins versants, recommande l’ancien ministre de l’Environnement, Joseph Ronald Toussaint.
Ce reportage est réalisé dans le cadre de l’appel à propositions lancé par ACLEDD à l’intention des journalistes évoluant dans les régions touchées de plein fouet par la sécheresse.
En pleine pénurie alimentaire, le gouvernement haïtien est aujourd’hui engagé dans l’élaboration des plans et la mise en œuvre de nouvelles politiques en faveur des populations haïtiennes qui sont nombreuses dans le secteur agricole. Mais, aux dires de ces populations qui ont du mal à assurer l’entretien de leurs cultures face à l’obsolescence de la technologie et à la menace de catastrophes naturelles, l’effort du gouvernement reste insuffisant.
Divès òganizasyon mouvman sosyal ayisyen an, nan lokazyon 16 oktòb ki se jounen mondyal lamanjay, denonse ak tout fòs yo ansanm politik ekonomik Leta ap aplike nan peyi a, anba lòd enstitisyon finansyè entènasyonal tankou Bank Mondyal, FMI, ki pase anba pye dwa grandèt majè pèp ayisyen an nan zafè lamanjay.
Le Premier ministre haïtien, Dr Ariel Henry a lancé le projet « Agriculture résiliente et alimentation scolaire durable » lors d’une tournée d’inspection dans la Grand’Anse, accompagné des membres de son gouvernement dans l’objectif de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des infrastructures routières, sanitaires, agricoles et sociales dans la région, un an après le séisme du 14 août 2021.
Le Programme d’appui à une gouvernance agricole inclusive (PAGAI) et le Konsèy Nasyonal Finansman Popilè (KNPF) organisent un atelier entre les institutions financières du Sud et de la Grand’Anse et les organisations paysannes de ces deux départements sur le financement des Exploitations agricoles paysannes (EAP) en Haïti, du 6 au 8 avril 2022, à l’Université publique du Sud aux Cayes (UPSAC). Cette activité se déroulera autour du thème : « Pour un dialogue efficace entre les fournisseurs de services financiers et les exploitations agricoles paysannes. »
Environ 43 % de la population, soit à peu près 5 millions de personnes, se trouvent en situation d’insécurité alimentaire aiguë en phase de crise, a déclaré le Premier ministre haïtien, le Dr. Ariel Henry, lors de la 37e Conférence régionale de l’Organisation des Nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) pour l’Amérique latine et les Caraïbes (LARC) qui se tient à Quito en Équateur du 28 mars au 1er avril 2022.
« Quand on cultive le vétiver dans un sol ensablé, c’est la racine du vétiver qui retient la terre. L’élément primordial du vétiver est sa racine. Dès qu’on prive le sol de cette racine, il se trouve exposé à l’érosion. Ainsi, à la moindre pluie, tout le sol cultivable va à la mer accompagné d’alluvions. Ces dernières, en tombant dans la mer, apportent avec eux de l’argile qui va affecter tout l’écosystème marin
« Quelle que soit la production qui se fait dans une surface montagneuse, elle exige des traitements particuliers. Si le traitement est mal fait, c’est la terre qui en pâtira »
« C’est la mauvaise façon de récolter les racines qui peuvent causer des ennuis à la terre. Il faut protéger la terre après chaque récolte afin d’éviter que l’eau de pluie ne draine la terre arable vers la mer et provoquer l’érosion»