« Dès qu’il commence à pleuvoir, nous sommes obligés de fermer. Il n’y a plus de clients. Les gens n’osent pas sortir à cause du niveau des eaux dans les deux principales rues de la ville [rues Sténio Vincent et Dumarsais Estimé] »
« Dès qu’il commence à pleuvoir, nous sommes obligés de fermer. Il n’y a plus de clients. Les gens n’osent pas sortir à cause du niveau des eaux dans les deux principales rues de la ville [rues Sténio Vincent et Dumarsais Estimé] »
« Il nous faut avoir une force publique qui agit sur le terrain pour contrôler le bâti. Pour y arriver, la constance dans la gouvernance est recommandée ». La bidonvilisation n’est pas en soi une fatalité. « La fatalité, c’est de ne pas la gérer adéquatement ». L’aspiration à un cadre de vie de qualité doit nous conduire à la recherche d’une meilleure prise en compte de l’environnement, si l’Etat veut redessiner une nouvelle architecture de l’environnement et la réforme du cadastre en Haïti.
Nos villes prennent une mauvaise expansion qui entrave le bien-être collectif des citadins. Les conditions sanitaires et sociales qui pouvaient garantir un cadre de vie sain et agréable dans les villes ne sont pas respectées, en plus des dangers liés à l’environnement.La pratique du caractère informel et anarchique des constructions dans la zone métropolitaine reste un grand défi pour l’Etat, et pour relever ce défi, il nous faut un État responsable et présent.
Il y a 11 ans, Haïti a vécu l’une des pires catastrophes des temps modernes tant le bilan matériel et humain était lourd. Face aux dégâts, nous avions pleuré, chanté et surtout nous nous sommes engagés à penser nos plaies, à construire mieux, à mieux se préparer pour faire face à de nouvelles catastrophes. 11 ans après, un fait reste cependant certain, la promesse de construire mieux n’a pas été tenue.
Notre invitée Dorine Jean-Paul: spécialiste de programme au PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement – Haïti), autour du theme« 11 ans après le séisme du 12 janvier 2010 sommes-nous mieux préparés dans la gestion des risques et désastres ; où en sommes-nous en matière de résilience environnementale et climatique »?
Les mangroves sont l’un des écosystèmes les plus productifs et les plus riches de la planète humaine.
Elles jouent un rôle crucial dans le développement économique et le bien-être des sociétés. Elles fournissent une gamme variée de ressources et de services écosystémiques donc nous pouvons citer: Approvisionnement, régulation, culture, auto entretien. Les palétuviers dont elles caractérisent ont une énorme importance pour les populations locales qui en dépendent la pêche et la production de bois de construction et de chauffage.
Les fonctions principales des mangroves : habitats pour les poissons juvéniles, lutte contre les émissions de gaz de serre et représentent un important puits de carbone, elles stabilisent et protègent les côtes les tempêtes.