« Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet « pays pilote » constitué de : Colombie, Costa Rica, Pérou, Kazakhstan, Ouganda, Cambodge, République Dominicaine et Haïti. Ce projet vise à soutenir ces pays dans l’identification des priorités nationales, faciliter l’accès et la disponibilité des données spatiales aux autorités afin d’identifier les aires essentielles au maintien de la vie ».
« Il nous faut avoir une force publique qui agit sur le terrain pour contrôler le bâti. Pour y arriver, la constance dans la gouvernance est recommandée ». La bidonvilisation n’est pas en soi une fatalité. « La fatalité, c’est de ne pas la gérer adéquatement ». L’aspiration à un cadre de vie de qualité doit nous conduire à la recherche d’une meilleure prise en compte de l’environnement, si l’Etat veut redessiner une nouvelle architecture de l’environnement et la réforme du cadastre en Haïti.
Nos villes prennent une mauvaise expansion qui entrave le bien-être collectif des citadins. Les conditions sanitaires et sociales qui pouvaient garantir un cadre de vie sain et agréable dans les villes ne sont pas respectées, en plus des dangers liés à l’environnement.La pratique du caractère informel et anarchique des constructions dans la zone métropolitaine reste un grand défi pour l’Etat, et pour relever ce défi, il nous faut un État responsable et présent.
Il y a 11 ans, Haïti a vécu l’une des pires catastrophes des temps modernes tant le bilan matériel et humain était lourd. Face aux dégâts, nous avions pleuré, chanté et surtout nous nous sommes engagés à penser nos plaies, à construire mieux, à mieux se préparer pour faire face à de nouvelles catastrophes. 11 ans après, un fait reste cependant certain, la promesse de construire mieux n’a pas été tenue.
Haïti peut s’adapter au changement climatique en faisant tout d’abord de l’adaptation une priorité pour le développement national. Une priorité qui doit se traduire clairement dans le budget national. « Les actions de développement doit tenir compte des risques climatiques »
Cette première édition du ”Gala de l’Environnement et du Climat”, dont le Premier ministre Joseph Jouthe a été l’invité d’honneur, a réuni plusieurs autorités étatiques, des personnalités, des activistes et des spécialistes évoluant dans le secteur de l’environnement. Diverses institutions et personnalités, dont le Jardin Botanique des Cayes, la Réserve écologique Wynne Farm, la Fondasyon Konesans ak Libète (FOKAL), René Durocher et Kénel Délusca, ont été récompensées du ”Prix de la Médaille Verte”.
Cette première édition du gala a été à la hauteur de nos attentes. Autorités, personnalités, activistes et spécialistes évoluant dans le domaine de l’environnement ont répondu à notre appel. La détermination de tout un chacun a eu raison du climat de peur, dû à l’augmentation des cas de kidnapping à travers la capitale, qui s’installe à Port-au-Prince. Le jeu en valait la chandelle.
S’en vient le moment fort. Celui où l’on honore les 5 personnalités et institutions lauréates du « Prix de la médaille verte ». Il s’agit du photographe animalier René Durocher ; de Kénel Délusca, détenteur d’un doctorat et d’un post-doctorat en géographie physique de l’Université de Montréal ; de l’agronome William Cinéa du Jardin botanique des Cayes ; de la réserve écologique Wynne Farm ; et de la Fokal. Ces 5 lauréats ont été désignés en vertu de l’innovation et de l’ancienneté de leur travail.
5 institutions et personnalités ont été désignées en cette année 2020 lauréats du « Prix de la Médaille Verte ».
