Un projet d’accord au sommet a été publié mercredi par la présidence de la COP26. Il reconnaît le rôle des combustibles fossiles dans la crise climatique, une première pour la Conférence annuelle des Parties sur le climat.
Un projet d’accord au sommet a été publié mercredi par la présidence de la COP26. Il reconnaît le rôle des combustibles fossiles dans la crise climatique, une première pour la Conférence annuelle des Parties sur le climat.
Très peu de gens sont au courant que l’Accord de Paris ne renferme pas l’expression « combustibles fossiles ». En effet, il n’y a aucune mention du charbon, du pétrole et du gaz dans l’emblématique accord de 25 pages. Plus de 500 représentants de l’industrie des combustibles fossiles sont dans les couloirs des négociations à Glasgow, dont beaucoup ont été invités à se joindre aux délégations officielles du Canada, de la Russie et du Brésil.
Le charbon, le pétrole et le gaz ne sont pas mentionnés dans l’accord de Paris. De nombreux pays producteurs de combustibles fossiles veulent s’en tenir à parler des émissions plutôt que des sources d’énergie qui les sous-tendent. Et l’influence des lobbyistes de l’industrie est omniprésente.Au total, 27 pays ont inscrit des représentants des combustibles fossiles dans leur délégation officielle. Leur présence est suffisante pour influencer les décisions gouvernementales. « Ils n’ont pas besoin de dire quoi que ce soit, mais d’être là »