Le chercheur à l’Unité de recherche en Géoscience (URGéo), Ralph K. Bathelemy, a fait savoir en entrevue à Haiti Climat que les évènements climatiques extrêmes ont provoqué beaucoup de dégâts en Haïti à travers les ans.
Le chercheur à l’Unité de recherche en Géoscience (URGéo), Ralph K. Bathelemy, a fait savoir en entrevue à Haiti Climat que les évènements climatiques extrêmes ont provoqué beaucoup de dégâts en Haïti à travers les ans.
Alors que les indicateurs en matière de pauvreté, de biodiversité et d’égalité de genres ne vont pas dans la bonne direction, des hauts responsables des Nations Unies ont appelé mardi à ne pas baisser les bras et à se mobiliser pour réaliser le programme de développement durable à l’horizon 2030. Mais où en est Haïti par rapport à la réalisation des ODD?
Les investissements dans la résilience au réchauffement climatique pour les pays les plus touchés sont au cœur des discussions lors de la troisième journée de la COP 27 à Charm El-Cheikh en Égypte.
Avec l’aggravation des effets du changement climatique un peu partout à travers le monde, les conférences des Nations-Unies sur le climat sont devenues au fil des années des événements majeurs attirant les regards. Même si certains activistes et experts en environnement continuent de croire que rien de bon ne peut sortir de ces événements, les pays comme Haïti qui subissent toute la fureur des dérèglements climatiques doivent faire tout leur possible pour en tirer le meilleur.
En Haïti, les déchets plastiques sont partout. À travers les rues, le long des canaux d’évacuation d’eau, dans les égouts, dans le lit des rivières et aux abords des plages. En réponse à cette omniprésence, l’institution haïtienne ‘’Konbit Plastik’’, depuis août 2017, procède à la collecte et le recyclage de plusieurs milliers de bouteilles plastiques au niveau de la région de Port-au-Prince et dans certaines villes de province.
Parce qu’une population non éduquée, mal informée et inconsciente des enjeux environnementaux et climatiques, ne peut pas être résiliente face à cette crise écologique qui met en péril tout le système du vivant. Parce que l’éducation environnementale est la base de toute action visant le renforcement de la capacité d’une population à faire face aux aléas naturels et climatiques. Parce que l’implication de chaque citoyen/ne est incontournable au développement de sa communauté. Parce qu’il y a l’urgence de faire de l’écologie le socle des politiques publiques.
Les fortes averses, annoncées ce week-end sur Haïti, risquent de causer des inondations et des glissements de terrain sur tout le territoire, en particulier le Grand Nord. C’est du moins, les prévisions faites conjointement par la Direction de la Protection civile (DPC) et l’Unité hydrométéorologique (UHM) du samedi 26 au mercredi 30 mars 2022 dans un communiqué publié hier soir.
« Un journalisme puissant peut permettre aux citoyens.nes, au secteur privé et aux décideurs de collaborer à la conception d’une adaptation efficace et de stratégie d’atténuation», a-t-il ajouté au cours de son intervention.
Un projet d’accord au sommet a été publié mercredi par la présidence de la COP26. Il reconnaît le rôle des combustibles fossiles dans la crise climatique, une première pour la Conférence annuelle des Parties sur le climat.