« Dès qu’il commence à pleuvoir, nous sommes obligés de fermer. Il n’y a plus de clients. Les gens n’osent pas sortir à cause du niveau des eaux dans les deux principales rues de la ville [rues Sténio Vincent et Dumarsais Estimé] »
« Dès qu’il commence à pleuvoir, nous sommes obligés de fermer. Il n’y a plus de clients. Les gens n’osent pas sortir à cause du niveau des eaux dans les deux principales rues de la ville [rues Sténio Vincent et Dumarsais Estimé] »
Rien que pour l’année 2020, Konbit Plastik a pour sa part collecté plus d’un million neuf cent mille (1,900.000) livres de plastiques. Les opérations de collecte sont réalisées majoritairement dans la capitale haïtienne.
Des citoyens concernés ne s’expliquent pas pourquoi les deux principales artères de la ville débordent toujours d’immondices.
La mairie, les entreprises et des membres de la population utilisent le lit de la rivière La Gosseline comme site de décharge, car une fois dans la mer, les fatras, incluant du plastique, risquent d’être ingurgités par les poissons et d’autres animaux marins, causant ainsi leur mort.
Le cas le plus critique a été détecté en Haïti où plus de 40% de ses 11 millions d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF. La surexploitation et la contamination des sources d’approvisionnement sont les principaux défis auxquels le pays est confronté.
La dernière étude disponible, menée entre 2014 et 2015, a montré que 68% des 300 ressources en eau testées étaient contaminées. « Le service en eau, par exemple, n’a fourni aucune autorisation sur le forage des puits dans la Plaine du Cul-de-Sac depuis ces vingt dernières années, alors que le nombre de puits forés ne cesse d’augmenter»