« Les pays en développement généralement confrontés aux problèmes d’insécurité alimentaire doivent revoir l’usage des terres. Ceci est d’autant plus vrai pour Haïti qui, faute d’une gestion rationnelle des terres, peine à nourrir ses 11 millions d’habitants. Le rapport encourage ces pays à revoir leurs relations avec la terre nourricière et à adopter des habitudes de consommation moins énergivores ».
« Il faut des plans qui résistent à la salinité, développer des itinéraires techniques, des systèmes agroécologiques afin de conserver l’eau du sol pour servir au moment de sécheresse », a suggéré plus loin le doyen, qui aborde l’épineux sujet de la vallée de l’Artibonite. Pour ce dernier, ce n’est pas un problème de changement climatique qui se pose dans cette vallée, mais de préférence un problème de gouvernance.