Le ministre de l’Environnement James Cadet a présenté, lundi dernier, lors d’une conférence de presse, un bilan des dégâts causés par les récents incendies survenus à la Forêt des pins et au Parc national Macaya.
Selon les premières évaluations, les feux de forêts ont touché 307,7 hectares. Les feux se sont étendus sur quatre départements du pays, quatre communes et 14 sections communales, notamment Camp Perrin, Pestel, Beaumont, Roseau et Duchiti. Aucune victime n’est toutefois à déplorer.
Les foyers d’incendie ont été maîtrisés avec l’aide des agents environnementaux et quelques volontaires, a précisé le ministre James Cadet, soutenant que ces espaces forestiers doivent être toujours disposés de personnel entraîné en nombre suffisant pour combattre les incendies avec succès afin de préserver ces patrimoines nationaux.
En effet, chaque année, une bonne partie de la forêt des pins s’enflamme pendant la grande période de sécheresse que connaît le pays et les fortes températures liées au changement climatique. Et aussi les actions néfastes de certains exploitants voulant récupérer des espaces pour leurs activités personnelles.
Tout en déplorant ce drame, le titulaire du ministère de l’Environnement appelle à la solidarité de la population locale et rappelle que la lutte contre les incendies est vitale pour la santé humaine, la protection de l’environnement et la gestion des ressources naturelles.
En attendant l’appui international, le ministre dit avoir fait le nécessaire avec le peu de ressources dont dispose le ministère.
Le Parc national Macaya et la Forêt des Pins sont considérés comme des espaces environnementaux faisant partie des réserves de la biosphère d’Haïti et même de la Caraïbe. Abritant de nombreuses espèces rares de plantes et d’animaux, ces aires dites protégées sont nécessaires à la sauvegarde de notre biodiversité. Leur destruction serait un coup dur pour les populations qui en dépendent directement et pour le pays en général.
Kisha Elsie Loudaves David