La population de l’île-à-Vache, bien que consciente de l’importance des mangroves, continue à les couper pour des questions d’ordres économiques.
La population de l’île-à-Vache, qui fait partie des aires marines protégées, ne sait même pas qu’il existe des espaces protégés dans le pays, et il n’existe aucune cellule gouvernementale sur les aires marines protégées dans la zone.
« Bien que cette population ait conscience de l’importance des mangroves, elle continue à les couper pour des questions d’ordres économiques. Les actions de la population sont le reflet de leur manque d’éducation, de formation et de sensibilisation sur le sujet, à savoir la protection de l’environnement, mais aussi le reflet de leurs difficultés économiques », raconte Jordany Junior Verdieu, journaliste du quotidien Le Nouvelliste dans le Sud.
« La plus grande difficulté pour moi a été l’accès à la zone. Avec la destruction des mangroves, les routes autrefois qui étaient faciles d’accès à pied sont devenues des flaques d’eau. Ce qui rend l’accès à la zone très difficile. A côté de l’accès à la zone, je me suis heurté à la méfiance des gens. On ne communique pas des informations aux étrangers », poursuit le journaliste.
« Le travail m’a permis de comprendre que la sensibilisation sur la question de la protection des aires marines protégées doit être faite à grande échelle, si l’on veut vraiment avoir des aires marines protégées. J’encourage les journalistes à se pencher sur les questions environnementales et climatiques », précise Jordany Junior Verdieu.
La réalisation de ce reportage a bénéficié du support financier de la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL)
Jordany Junior Verdieu
Journaliste Le Nouvelliste dans le Sud