Alors que les négociations sont bloquées sur de nombreuses questions, un résultat clair de cette COP 27, dont la fin est prévue officiellement pour ce 18 novembre, peut se résumer au fait que les pays en développement ont pu faire entendre leur voix beaucoup plus fortement et ont pris les choses en main pour catalyser le financement climatique, les pertes et dommages, les objectifs d’atténuation et d’adaptation, la décarbonation, entre autres.
Dès le premier jour, les pertes et dommages ont été adoptés comme point à l’ordre du jour. Au cours des discussions qui ont suivi, de nombreux pays développés ont promis un financement ponctuel pour les pertes et dommages. Les pays d’Asie du Sud, dont l’Inde, le Pakistan et le Bangladesh, ont activement plaidé en faveur du financement des pertes et dommages.
Au cours de la deuxième semaine, le G77 + Chine, dirigé par le Pakistan, a proposé la Facilité de financement des pertes et dommages pour faire face aux pertes et dommages non économiques et économiques, causés par des conditions météorologiques extrêmes et des événements à évolution lente, y compris la réhabilitation, le rétablissement et la reconstruction.
Trois pays d’Asie du Sud, le Bangladesh, les Maldives et le Sri Lanka, ainsi que le Ghana ont publié des plans de prospérité climatique. Selon le plan, le Sri Lanka nécessiterait des investissements de 26,53 milliards de dollars américains jusqu’en 2030 pour créer un système de transport durable et améliorer considérablement l’efficacité énergétique et la résistance à la chaleur extrême. Le plan du Bangladesh définit un programme d’investissement de 183 milliards de dollars américains jusqu’en 2030.
PSP/HC/COP 27