Mercredi 9 novembre 2022, l’ancien Secrétaire d’État américain, John Kerry, a esquissé un plan d’utilisation des crédits carbone pour financer le retrait du charbon et déployer l’énergie solaire, éolienne et géothermique dans les pays en développement.
L’envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, John Kerry, se montre déterminé pendant la COP 27 à trouver la façon de financer la transition du charbon vers l’énergie propre.
Les groupes philanthropiques Rockefeller Foundation et Bezos Earth Fund sont intéressés par l’idée et se sont associés au département d’État américain pour la matérialiser. Ils l’appellent l’Accélérateur de la transition énergétique.
Pour le moment, aucun détail n’a été révélé à propos de ce plan.
Ce qui rend difficile un quelconque jugement par rapport aux recommandations du groupe de travail sur l’éco blanchiment du chef de l’ONU, António Guterres, qui a fixé des normes élevées pour l’utilisation des compensations afin de respecter les engagements zéro nets.
John Kerry a promis de « solides garanties » et de ne pas répéter les erreurs du passé, ce qui a permis aux crédits de carbone douteux de prospérer.
Les prêts de 1 milliard de dollars des États-Unis à l’Afrique du Sud pour l’accord de transition énergétique sont loin d’être suffisants. En outre, les élections de mi-mandat aux États-Unis ne laissent augurer qu’une majorité démocrate favorable au climat fasse voter plus de soutien au Congrès.
PSP/HC/COP 27