L’Organisation mondiale de la santé a annoncé que d’ici 2025, la moitié de la population mondiale vivra dans des zones de stress hydrique et que les problèmes liés à l’eau sont intrinsèquement liés au changement climatique. La Journée de l’eau de la COP 27 a fourni un forum pour aborder cette question en mettant l’accent sur la gestion durable des ressources en eau.
La journée a commencé par l’inauguration de l’initiative AWARe, en partenariat avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM). L’initiative encouragera les efforts politiques, l’action pratique, le partage des connaissances et le développement des capacités sur le terrain pour placer les systèmes de gestion adaptative de l’eau au cœur du programme d’adaptation au changement climatique, en établissant une plaque tournante panafricaine pour l’eau.
Des histoires de réussite d’Afrique mettant en évidence la façon dont les systèmes d’eau ont été adaptés avec succès face au changement climatique sévère ont été présentées. Celles-ci comprenaient l’irrigation intelligente, la protection contre les inondations et la collecte des précipitations. Les participants ont examiné la meilleure façon d’aller au-delà de ces réalisations et d’adapter leur résilience à court terme pour faire face à l’aggravation des conditions climatiques. Parmi les points de discussion figuraient les partenariats public-privé, le financement durable et l’engagement accru des communautés.
Le Président de la COP 27 S.E. Sameh Shoukry a déclaré : « Avec l’augmentation de l’utilisation de l’eau chaque année et 70 % de l’eau douce mondiale utilisée pour l’agriculture, selon la Banque mondiale, les pressions du changement climatique se font de plus en plus sentir. Le changement climatique limite déjà l’accès des populations à l’eau dans le monde, car les sécheresses, les inondations et les incendies de forêt liés au réchauffement des températures ont un impact sur l’approvisionnement. La surveillance et la gestion des écosystèmes des bassins fluviaux deviennent de plus en plus vitales et des initiatives comme AWARe permettront une collaboration transformationnelle à travers le continent.
Au cours de la journée, les sessions ont mis en évidence la voie à suivre en matière d’adaptation et d’agriculture résiliente au changement climatique. Celles-ci comprenaient :
• Découplage de l’utilisation de l’eau douce et sécurité de l’eau explorant le potentiel des cadres et de la technologie pour permettre le renforcement de la résilience afin de favoriser la sécurité de l’eau
• L’adaptation à l’échelle du bassin fluvial et ses co-bénéfices et le risque de mauvaise adaptation ont examiné la mobilisation de l’effort mondial pour améliorer la gestion de l’eau, l’augmentation des efforts de collaboration dans l’adaptation à l’eau et les défis de la mauvaise adaptation
• Les inondations et les sécheresses se sont concentrées sur la nécessité d’avoir des personnes protégées par des systèmes d’alerte précoce pour sauver des vies et des moyens de subsistance.
• Water Mitigation s’est penché sur la meilleure façon de préserver les ressources en eau face aux pressions climatiques et d’assurer l’accès à l’eau potable.
L’accent mis sur l’eau à la COP 27 a réuni diverses voix de décideurs politiques, de scientifiques, de chercheurs, de la société civile et du gouvernement, qui ont partagé des idées et des réussites liées à la résolution des problèmes de pénurie d’eau.