Le président américain, Joe Biden, en route pour le G20, a fait escale à Charm El-Cheikh en Égypte où il a déclaré que les États-Unis respecteront leurs engagements climatiques, réitérant le rôle de son pays en tant que leader du climat et tout en soulignant l’adoption récente de la loi sur la réduction de l’inflation.
Lors d’un discours prononcé le vendredi 11 novembre à la COP 27, le président Biden a annoncé les initiatives et les engagements mondiaux des États-Unis, y compris les engagements à soutenir l’adaptation dans des régions spécifiques du Sud, y compris en Afrique et dans les îles du Pacifique.
Joe Biden a également annoncé des engagements pour accélérer son plan d’urgence pour l’adaptation et la résilience, y compris 150 millions de dollars supplémentaires. Il a également fait mention de l’utilisation des finances publiques pour débloquer des milliards d’investissements privés par le biais de l’initiative “Climate Finance + » pour aider les pays du Sud à émettre des obligations vertes.
Par ailleurs, le président américain a demandé au Congrès d’approuver 11 milliards de dollars de financement climatique pour le budget 2023. Cela compenserait son engagement annuel de 11,4 milliards de dollars en matière de financement climatique. Mais les résultats des élections de mi-mandat pourraient en décider autrement.
Si les républicains prennent le contrôle de la Chambre des représentants, ce qui semble probable, ils pourraient passer outre la promesse du président. Si les conservateurs arrivent en tête, les démocrates ont jusqu’à fin 2022 pour voter le budget sous peine de voir les engagements annulés.
Si ce dernier cas de figure venait à se produire, le président Biden a fait savoir comment il dépenserait les fonds restants déjà affectés par le Congrès. Il doublerait la contribution américaine au Fonds d’adaptation de 50 millions de dollars à 100 millions de dollars, a-t-il précisé, avant de fournir des détails sur la façon dont il dépensera 150 millions de dollars pour aider l’Afrique à se préparer aux impacts climatiques.
À noter toutefois le silence de Biden sur le financement des pertes et dommages qui n’augure rien de bon pour les pays en développement.