La campagne 1,5° est toujours d’actualité. C’est ce qu’a affirmé Jean Claude Louis, l’un des instigateurs du mouvement. La campagne 1,5 ° Celsius pour rester en vie fait référence à un mouvement écologique qui a été lancé par Panos Caraïbes en réponse à la problématique de l’impact des changements climatiques en Haïti et dans la Caraïbe.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 degré Celsius, c’est le but que poursuit l’Institut Panos à travers sa campagne baptisée 1,5 ° Celsius pour rester en vie. Cette campagne lancée depuis 2015 part du constat que la Caraïbe est la région la plus touchée par les catastrophes du changement climatique alors qu’elle contribue à moins de 1 % dans les émissions de gaz à effet de serre, principale cause du changement climatique.
« 1,5° pour survivre, c’est la voix des Caraïbes. Incluant un ensemble d’organisations de la société civile, c’est un mouvement de citoyens caribéens dont Haïti », a expliqué Jean Claude Louis, directeur de l’Institut Panos Caraïbes. Il s’agit d’une mesure prise en vue de défendre la cause des changements climatiques dont les conséquences ne sont pas moins graves pour la Caraïbe. « Les effets du changement climatique sont considérables. Dans notre cas, il y a l’érosion, l’aggravation du niveau de la mer qui menace les infrastructures vitales, la dégradation du littoral qui nuit aux activités de pêches et surtout aux activités touristiques dont dépendent fortement plusieurs pays de la région caribéenne », a continué l’instigateur de la campagne.
« Ce n’est pas une utopie. C’est encore possible dans la mesure où chacun assume ses responsabilités, car l’impact du changement climatique n’est nullement une théorie », a soutenu Jean-Claude Louis.
Francesca Mintor