Dix ans plus tard, les résultats de ce programme visant à contrecarrer la dégradation de l’environnement sont palpables et réjouissent plus d’un.
Dix ans plus tard, les résultats de ce programme visant à contrecarrer la dégradation de l’environnement sont palpables et réjouissent plus d’un.
Des citoyens concernés ne s’expliquent pas pourquoi les deux principales artères de la ville débordent toujours d’immondices.
La mairie, les entreprises et des membres de la population utilisent le lit de la rivière La Gosseline comme site de décharge, car une fois dans la mer, les fatras, incluant du plastique, risquent d’être ingurgités par les poissons et d’autres animaux marins, causant ainsi leur mort.
C’est un secret de Polichinelle, notre pays fait face à d’énormes défis de nature environnementale. Toutefois nous disposons d’importants sites naturels qui constituent des réserves en matière de biodiversité.
Le cas le plus critique a été détecté en Haïti où plus de 40% de ses 11 millions d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF. La surexploitation et la contamination des sources d’approvisionnement sont les principaux défis auxquels le pays est confronté.
La dernière étude disponible, menée entre 2014 et 2015, a montré que 68% des 300 ressources en eau testées étaient contaminées. « Le service en eau, par exemple, n’a fourni aucune autorisation sur le forage des puits dans la Plaine du Cul-de-Sac depuis ces vingt dernières années, alors que le nombre de puits forés ne cesse d’augmenter»
Avec une façade côtière d’environ 165 km, soit 11% de la façade côtière du territoire national, le département du Nord’Ouest présente ce qui devrait être une vraie aubaine pour attirer des touristes.
« Il nous faut avoir une force publique qui agit sur le terrain pour contrôler le bâti. Pour y arriver, la constance dans la gouvernance est recommandée ». La bidonvilisation n’est pas en soi une fatalité. « La fatalité, c’est de ne pas la gérer adéquatement ». L’aspiration à un cadre de vie de qualité doit nous conduire à la recherche d’une meilleure prise en compte de l’environnement, si l’Etat veut redessiner une nouvelle architecture de l’environnement et la réforme du cadastre en Haïti.
Nos villes prennent une mauvaise expansion qui entrave le bien-être collectif des citadins. Les conditions sanitaires et sociales qui pouvaient garantir un cadre de vie sain et agréable dans les villes ne sont pas respectées, en plus des dangers liés à l’environnement.La pratique du caractère informel et anarchique des constructions dans la zone métropolitaine reste un grand défi pour l’Etat, et pour relever ce défi, il nous faut un État responsable et présent.