L’animateur de l’émission Konsyans vèt sur les ondes de la radio Caramel aux Cayes, James Francisque, prône une écologie de profondeur afin d’entrer dans un lieu d’harmonisation entre l’homme et le monde naturel. Sa démarche de sensibilisation répond à cette question de comment habiter la terre.
« J’ai été élevé dans un environnement sain, dans une ambiance d’harmonie entre nous et la nature. Cet environnement me manque », a confié le militant écologique James Francisque, à l’émission Haïti Climat. Ainsi, sa démarche de sensibilisation s’inscrit dans une quête d’un environnement sain, d’un lieu d’harmonisation entre l’homme et la nature.
Jugeant nécessaire pour lui de participer à la lutte environnementale pour sauver la planète, il a initié le projet Konsyans vèt dans le département du Sud et a participé à la campagne Kisa w ap fè pou anviwònman lancée par l’Action pour le Climat l’Environnement et le Développement durable (ACLEDD). Son émission Konsyans vèt est pour lui un moyen de sensibiliser beaucoup plus de gens, de construire une opinion publique favorable à l’environnement. « Ce que je veux, c’est apporter ma contribution dans la bataille pour l’environnement, continuer à alerter les consciences sur les questions écologiques », dit James Francisque.
Côté résultat, le militant écologique dit avoir constaté beaucoup de progrès via les témoignages reçus et surtout dans le comportement des individus. « Il y a un changement au niveau du comportement des habitants. Ils se montrent beaucoup plus sensibles aux questions écologiques », constate l’animateur de l’émission Konsyans vèt qui se dit prêt à participer à la deuxième campagne « Kisa w ap fè pou anviwònman w » cet été.
Par ailleurs, le journaliste écologique estime qu’il est nécessaire de construire un réseau avec l’ensemble des acteurs qui travaillent sur les problématiques liées à l’écologie afin d’inscrire tout le monde dans un projet écologique. « Il faut éviter de faire les choses de manière individuelle. Il serait préférable de réaliser des projets communs pour arriver à dynamiser le niveau de l’opinion publique, une opinion publique plus positive », conseille-t-il.
Francesca Mintor