« Tout le monde est contrarié que les 100 milliards de dollars n’aient pas été versés », a déclaré l’envoyé américain pour le climat, John Kerry, se référant à l’objectif de financement climatique de 100 milliards de dollars, fixé en 2009, qui peine encore à atteindre un niveau satisfaisant.
Il s’agit donc de la promesse du monde riche aux pays en développement pour les aider à faire face à une crise qu’ils ont à peine provoquée. De nombreuses mesures climatiques prises par les pays en développement en dépendent. La bonne volonté des pays riches aussi.
Les pays développés ont la capacité d’atteindre cet objectif. Ils n’ont qu’à signer les chèques. Même si, au nom de la séparation des pouvoirs dans bon nombre de ces pays riches, à l’instar des États-Unis par exemple, le président aura besoin du soutien du parlement pour effectuer certaines dépenses.
Selon les statistiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le financement climatique était de 83,3 milliards de dollars en 2020. Les États-Unis sont responsables de la grande majorité de ce manque à gagner.
Si vous excluez l’argent du secteur privé dont les gouvernements s’attribuent le mérite, connu sous le nom de « financement privé mobilisé », il s’élèverait à 68,3 milliards de dollars.
Selon les calculs d’Oxfam, le montant réel se situe entre 21 à 24,5 milliards de dollars. Les pays riches comptent les prêts concessionnels à leur valeur nominale. Oxfam soutient qu’ils ne devraient s’attribuer que la valeur ajoutée par rapport à un prêt commercial.
PSP/HC/COP 27