Qu’en est-il des pertes et des dommages ?
Les États-Unis et la Chine ont publié mercredi, à la surprise générale, une déclaration conjointe rappelant « leur ferme engagement à travailler ensemble et avec d’autres parties pour renforcer la mise en œuvre de l’Accord de Paris ». Il est important de noter que si les États-Unis s’engagent à « atteindre 100 % d’électricité sans pollution par le carbone d’ici 2035 » et que la Chine, à son tour, s’engage à « réduire progressivement la consommation de charbon au cours du 15e plan quinquennal », qui commence à partir de 2026, « et faire de son mieux pour accélérer ce travail », beaucoup sont d’avis qu’il n’y a rien de vraiment nouveau à voir.
Une rapide recherche montre qu’il n’y a toujours rien sur les pertes et les dommages, un sujet de préoccupation clé pour les pays les plus vulnérables au changement climatique.
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Russes et Saoudiens s’opposent à une élimination progressive du charbon
Le projet d’accord final de la COP26 exhorte les pays à éliminer progressivement le charbon et à mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles. C’est la première fois que ces hydrocarbures sont mentionnés dans un tel document au cours des trois dernières décennies. L’Arabie Saoudite et la Russie, deux grands producteurs de pétrole, se sont opposés à la mention de celui-ci dans l’accord de la COP26, ce que les militants, en revanche, poussent à conserver dans le texte final. Les deux pays ont manifesté leur opposition lors de la réunion des chefs de délégation.
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Lancement à la COP26 d’une coalition pour transformer la recherche sur l’adaptation en action
Conçue en 2020 pour aider les communautés vulnérables à faire face au changement climatique, la coalition Adaptation Research Alliance (ARA) a été lancée officiellement ce mercredi à la COP26 à Glasgow, au Royaume-Uni.
Il s’agit d’un groupe de plus de 90 organisations de 30 économies versées dans la recherche et l’innovation pour l’adaptation dans le souci de renforcer la résilience là où elle est la plus nécessaire. L’ARA) prévoit de coproduire des solutions fondées sur des expériences réelles, loin du « business as usual », avec l’inclusivité au cœur de l’action.
La nouvelle approche de l’ARA découle de l’expérience de ses membres, notamment des scientifiques, des bailleurs de fonds, des décideurs, des organismes de développement et des organisations de base. L’objectif est la recherche sur l’adaptation axée sur les résultats (ROAR), intégrant les connaissances locales d’une manière qui n’a pas été complètement réalisée auparavant.
Les scientifiques conviennent que l’adaptation ne se fait pas au bon rythme, ce qui aggrave encore les phénomènes météorologiques extrêmes, les pénuries alimentaires, les difficultés économiques et les maladies.
Cependant, l’accélération des efforts d’adaptation nécessite des solutions fondées sur des preuves et adaptées aux contextes locaux, avec des échanges entre pairs et une coproduction entre toutes les parties.
Lors de l’événement, Max Cuvellier de GSMA Mobile pour le développement a annoncé un fonds pour les petites entreprises en croissance travaillant sur les TIC pour la résilience climatique avec un financement en fonds propres allant jusqu’à 335 000 dollars.
En outre, un partenariat entre le Royaume-Uni et le Canada étend le financement au programme de recherche Adaptation au climat et résilience (Clare). Le montant total sera de 159 millions de dollars dont près de 54 millions consacrés à l’adaptation en Afrique.