« Cartographier la nature pour les personnes et la planète en Haïti ». C’est sous ce thème qu’un ensemble d’acteurs dans la gestion de l’environnement, changement climatique, biodiversité, gestion des ressources naturelles, gestion des données spatiales et agriculture en Haïti, participe à un atelier virtuel du 2 au 23 mars 2021.
Lancé par le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), cet atelier se tient sur les plateformes « Learning for nature et zoom » en 13 sessions pendant 10 jours.
« Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet « pays pilote » constitué de : Colombie, Costa Rica, Pérou, Kazakhstan, Ouganda, Cambodge, République Dominicaine et Haïti. Ce projet vise à soutenir ces pays dans l’identification des priorités nationales, faciliter l’accès et la disponibilité des données spatiales aux autorités afin d’identifier les aires essentielles au maintien de la vie », a fait savoir Sendy Salomon Augustin, assistant technique de programme à l’Unité résilience du PNUD.
« Les pays pilotes sont sélectionnés en fonction de leur engagement en faveur de la gestion des ressources naturelles fondée sur des données probantes et de la disponibilité des données spatiales sur la biodiversité dans leur pays », a souligné M. Augustin. Cette initiative est lancée par le bureau du PNUD au niveau global à New York et est soutenue par le bureau du PNUD en Haïti. L’atelier est organisé notamment à l’intention des universités, des ministères sectoriels, des ONG, des organisations de la société civiles et des organisations internationales.
Le PNUD dit s’attendre, après une telle formation, qu’Haïti puisse être en mesure d’identifier les priorités nationales pour la nature, le climat et le développement durable et créer le système d’aide ELSA entre autres. « Les ELSA sont des aires qui ensemble préservent une biodiversité critique et fournissent aux humains des services éco-systémiques essentiels, tel que le stockage du carbone, les denrées alimentaires, l’eau douce, la filtration de l’eau et la réduction des risques de catastrophes », a expliqué M. Augustin.
Cet atelier est organisé dans un contexte où les problèmes environnementaux en Haïti deviennent de plus en plus menaçants. Plusieurs rapports et classements établissent qu’Haïti fait partie des quatre pays au monde les plus vulnérables aux aléas climatiques. Pour changement la donne, l’engagement et la prise de conscience des acteurs à la fois nationaux et internationaux nécessitent sans la participation entière de l’État dans la bataille pour un environnement mieux protégé et de moins en moins dégradé.
Kattia Jean François
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