En 2024, la France a été frappée par une série d’événements climatiques extrêmes – inondations, cyclones, tempêtes – entraînant des pertes considérables.
Le montant total des sinistres s’élève à 5 milliards d’euros, faisant de cette année l’une des plus coûteuses pour le secteur de l’assurance. L’intensification des phénomènes météorologiques, liée aux changements climatiques, complique la prévision et la gestion des risques pour les assureurs.
Parmi les événements les plus marquants, les inondations dans le Nord et le Pas-de-Calais entre fin 2023 et début 2024 ont causé 430 millions d’euros de dommages. Les départements d’Outre-mer ont également subi de plein fouet trois cyclones successifs – Belal, Garance et Chido – totalisant près d’un milliard d’euros de sinistres.
En métropole, les tempêtes Kirk et Leslie, ainsi que plusieurs épisodes méditerranéens, ont généré des pertes estimées à 785 millions d’euros. Ces catastrophes illustrent l’évolution alarmante des risques climatiques et soulignent l’urgence pour les assureurs de repenser leur modèle face à la multiplication des événements extrêmes.
Les dégâts des eaux, désormais en tête des sinistres en assurance habitation, ont connu une hausse significative en 2024, selon ConsoGlobe. En grande partie dus aux précipitations excessives, ces dommages devraient encore s’aggraver avec la sécheresse et le retrait-gonflement des argiles prévus pour l’été 2025. En deux décennies, le coût des sinistres liés aux dégâts des eaux a bondi de 134 %, dépassant les dommages causés par les tempêtes ou les incendies.
Face à cette réalité climatique de plus en plus imprévisible, le secteur de l’assurance doit impérativement adapter ses stratégies pour faire face aux défis à venir.
Jean Rony Poito PETIT FRERE
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