La 75e journée mondiale météorologique a été commémorée le dimanche 23 mars 2024 autour du thème : « Combler ensemble l’écart d’alerte précoce ».
Dans une déclaration officielle, la secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale a salué les travaux des acteurs visant à sauver des vies et à protéger la planète. « J’aimerais remercier chacun d’entre vous. Le personnel des services météorologiques et hydrologiques nationaux est comme des médecins et des infirmières, travaillant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour sauvegarder et promouvoir le bien-être du public. Nous ne sommes pas seulement des prévisionnistes météorologiques », martèle Mme Celeste Saulo.
« L’OMM rend le monde plus sûr, plus sécurisé et plus prospère. L’échange libre et sans restriction de données, de produits et de services liés aux conditions météorologiques est essentiel à la sécurité nationale et aux secteurs sensibles au climat. Par exemple, l’agriculture, l’aviation, le transport maritime, l’énergie, la gestion de l’eau et la santé.
L’OMM agit comme l’épine dorsale et le système nerveux central des prévisions météorologiques mondiales. Chaque minute de chaque jour, les données circulent des stations de surveillance du monde entier vers les centres de prévision météorologique. Des millions de mesures individuelles — provenant de satellites, de stations au sol, de ballons météorologiques, de bouées et de navires océaniques, d’avions et bien d’autres — sont collectées », a-t-elle ajouté.
Selon ses propos, les vagues de chaleur, les tempêtes et les inondations sont de plus en plus fréquentes et intenses, tandis que les cyclones tropicaux se renforcent plus rapidement.
Elle a rappelé qu’entre 1970 et 2021, les pertes économiques mondiales dues aux risques météorologiques, climatiques et hydriques ont atteint 4,3 billions de dollars américains, et plus de 2 millions de personnes ont perdu la vie. Bien que les coûts économiques continuent d’augmenter, le nombre de décès a diminué.
À l’occasion de cette journée, la secrétaire générale appelle les acteurs concernés à innover ensemble pour faire évoluer les technologies, se réunir pour favoriser la collaboration entre les pays, investir ensemble pour créer, mobiliser et partager des ressources.
Par ailleurs, selon les données de l’ONU, en 2024, 108 pays déclarent avoir une certaine capacité de systèmes d’alerte précoce multi-risques, soit plus du double des 52 pays en 2015.
Jean Rony Poito PETIT FRERE
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