À Tabarre, le Carrefour Rita, situé à quelques pas du siège de la Protection civile, est plongé dans le chaos après plusieurs jours de pluies diluviennes, particulièrement ce samedi 27 septembre 2025. Les routes sont totalement inondées, certaines recouvertes de boue, tandis que des véhicules chavirés jonchent la voie publique. La circulation est pratiquement impossible et les habitants, exposés à de graves risques sanitaires et sécuritaires, se retrouvent abandonnés à leur sort selon nos constats. Cette situation dramatique met en évidence la vulnérabilité des zones urbaines mal drainées et l’absence criante de mesures préventives. Alors que la population souffre, le directeur général de la Protection civile, Emmanuel Pierre, multiplie ses apparitions médiatiques pour mettre en avant les actions de la DGPC, alors même que l’épicentre du désastre se trouve à quelques mètres de ses bureaux, à Clercine. Plus troublant encore, cette scène malheureuse se déroule également à proximité de la mairie de Tabarre, dont les autorités locales semblent, elles aussi, impuissantes ou absentes face à l’urgence. Pendant que les eaux stagnent, que la boue s’accumule et que les familles s’inquiètent pour leur sécurité, une question s’impose : que font réellement les autorités compétentes pour protéger les citoyens et anticiper ces catastrophes prévisibles ?
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